La Serena, réserve de Humboldt et vallée del Elqui

Pour notre dernière étape chilienne, nous nous sommes rendus 500 km au nord de Santiago à La Serena. Nous quittons donc la verdure pour retrouver des paysages désertiques et nous en profitons pour aller voir l'océan Pacifique déchaîné.

Il est vrai que lorsque que nous avons vu la frêle embarcation qui nous attendait pour prendre la mer, elle nous a paru quelque peu petite face au grand océan. Finalement, cela nous a permis d'approcher les dauphins de très près.

Nous avons également pu observer des grands mâles otaries, le plus petit fier de ses deux femelles, le plus gros fier de son harem (on fait ce qu'on peut, l'important est de rester fier :-)).

   
Puis, au détour d'un rocher, nous avons surpris des petits manchots bien peu adroits sur la terre ferme. Un beau spectacle que de les voir sauter de rocher en rocher pour escalader la pente.

Rien ne traine, tout est vite nettoyé par les vautours qui ne patientent pas loin.

Après une telle prise de risques dans le monde froid et sauvage du Pacifique sud, nous devions retrouver la chaleur et la quiétude de la vallée del Elqui, grande productrice de Pisco Sour. Et malgré ce calme apparent, nous avons été témoins d'une chute d'astéroïde plus impressionnante que toutes celles des meilleures productions hollywoodiennes.

  
Ce havre de paix est en fait un oasis, vallée fertile dans un décor désertique.

C'est sur ces images que nous quittons l'Amérique Latine. Nous arriverons le 6 Septembre à Christchurch, Nouvelle-Zélande, pour une aventure de deux semaines en camping car. Ça promet. 

Valpo ou Valparaiso, Chili

Sur la côte chilienne, à quelques encablures de Santiago, une magnifique cité se dresse face à la mer.

Premier port et deuxième ville du pays, la "vallée paradis" porte bien son nom.

De ses 44 collines, les maisons aux couleurs variées illuminent l’amphithéâtre naturel.

Peut-être grâce a son trolley-bus historique ou à ses ascenseurs funiculaires, la ville a attiré de nombreux artistes. La cité est telle une exposition à ciel ouvert.

Nous en avons perdu la couleur, grand retour dans le passé :).  

Dédicace à Mumu et Fafa, 2005.

Florilège argentin, de Salta à Mendoza

Quelques photos, des vallées arides au nord de Salta, pas loin de la frontière bolivienne. Ici le petit village charmant de Tilcara avec un hiver presque trop chaud. 

La montagne aux 7 couleurs de Purmamarca.

Je suis sûr qu'ils ont oublié de compter quelques couleurs.

Puis les vignobles autour de Cafayate, très bons vins blancs "Torrentes", à déguster.

Et devinez quoi, La quebrada de las conchas possède des montagnes aux 7 couleurs.

Et également des locomotives pétrifiées.

La Terre a semble-t-il bougé.

 

Caroline est-elle penchée? 

Puis nous avons quitté les déserts arides du nord pour la région de Mendoza. La frontière avec le Chili possède des sommets qui frôlent les 7000 mètres d'altitude.

Ici, l'Aconcagua sous son chapeau. Le colosse de l'Amérique culmine à 6962 mètres soit le plus haut sommet des Andes. Seules les montagnes himalayennes le surpassent.

Cette année, pas beaucoup de neige, juste ce qu'il faut pour une petite journée ski le 15 Août.

Tricotin le chat en pleine action

La photo du jour, Tricotin en pleine action !

Parfois, on rencontre la chance du photographe en saisissant l’unique, l’infime, bref, l’instant magique.

Un coup de bol monumental pour cette action du félin en chasse. Tapi dans l’ombre, il attendait le passage de sa proie et paf, un éclair de temps pour surgir à la lumière du soleil, une très belle prise dans l’objectif.

Je vous rassure tout de suite, l’abeille a survécu et butine toujours dans les prés malgré la présence de Tricotin et de la poule Yéti à mèche blonde.

C'était le poste "pour les enfants, petits et grands..."

 

Atacama, On a marché sur la Lune...

Dans le désert d'Atacama, près du village de San Pedro, nous enfourchons notre monture direction la Lune.

Tels de vaillants chevaliers, casqués, nous partons à l'aventure armés de 4 litres d'eau.

Plusieurs centaines de milliers de centimètres plus tard (4 km), nous arrivons au pied de la fameuse vallée de la mort. Il nous reste encore 3,9 litres d'eau, c'est décidé, nous allons l'affronter.

Sous une chaleur accablante, les montures sont à bout de force, nous les abandonnons sur le bas côté pour continuer à pied sur le sable brûlant.

Nous l'avons vaincue, nous sommes au sommet de la dune et nous contemplons ce désert.

Avec un tel entraînement, nous nous fixons un nouvel objectif olympique, partons marcher sur la Lune.

En effet, quelques centaines de milliers de centimètres plus loin (10 km), toujours au pied du volcan Licancabur ci-dessus, se trouve la vallée de la Lune.

La piste est rude, il nous reste 2 litres d'eau, certains muscles fessiers insoupçonnés se font sentir et malheur, Caroline est victime d'une fringale! La situation se complique.

Grâce à un moral d'acier, nous trouvons la force de couper les tomates afin de vaincre la sécheresse du sandwich jambon fromage.

L'ascension de la grande dune est des plus périlleuses, le sable remplit nos chaussures ce qui ralentit la progression. Il nous reste seulement 1 litre d'eau, la tension est palpable.

 
Nous atteignons le sommet, il nous reste à longer la crête pour arriver sur la Lune! Un petit suspens plus tard, ça y est, tels des marathoniens nous sommes allés au bout de l'effort, la récompense est là:

  
Merci à tous nos sponsors, entraineurs, à la FFTE (Fédération Française du Touriste Engagé) et bien sûr à la famille et les amis sans qui cet exploit n'aurait été possible.

Sud Lipez, trésor de Bolivie

Suite au Salar d'Uyuni, notre périple en petit 4x4 nous conduit dans la région du Sud Lipez. Promenade entre 4000 et 5000 mètres d'altitude, au milieu des hauts plateaux et des lagunes martiennes.

Toujours avec la même équipe, après le désert blanc, nous traversons des déserts aux multiples couleurs (d'abord gris lunaire).

Et aux multiples miroirs.

Les habitants de la région: les flamants roses; première population en nombre, qui dépasse de peu la population des touristes.   

Des paysages surréalistes (Ceci n'est pas une peinture mais bien une photographie aux couleurs saturniennes).

Des arbres de pierre.

Des lacs rouge et blanc (La Laguna Colorada, planète rouge).

Des geysers (qui sont plutôt des fumeroles côté bolivien).

Jusqu'à atteintre le volcan Lincancabur, dominant la Laguna Verde avec ses 5916 mètres, et qui marque la frontière avec le Chili et pas très loin avec l'Argentine.

 Encore une épopée fantastique avec une belle équipe de Supers Héros...

 Bisous à Manon, Anne, Lou, Imran et une pensée particulière au bout-en-train Nelson.