mardi 30 octobre 2012

Logistique Tour Du Monde -2-, création et gestion des plannings

On nous pose souvent des questions sur notre organisation. Comment faites-vous pour circuler, dans quel type d’hôtel passez-vous vos nuits, comment faites-vous pour gérer les multiples devises etc ? Et il est vrai que jusqu’à maintenant, ce blog ne vous apportait pas de réponse mais simplement des photos. Aujourd’hui, changement de concept, un peu d’écriture pour vous faire découvrir l'envers du décor, un peu de notre logistique.


Aujourd'hui, numéro 2 du nouveau concept l'envers du décor,

Logistique Tour Du Monde -2-, création et gestion des plannings

 

A l’exception de la Polynésie Française où toutes les étapes étaient prévues à l’avance (merci à Mélodie), nous sommes plutôt adeptes de la planification au jour le jour.
 
L’itinéraire global était assez bien défini jusque-là ou disons plutôt que nous avions déjà fixé les grandes lignes. Effectivement, le travail le plus « compliqué », si l’on peut dire, est la préparation de cet itinéraire global.

D’abord, nous avions essayé de lister les pays ou les régions qui nous tentaient, un classement par groupe de préférence est le plus judicieux. Ensuite, pensons au budget et soyons réaliste. On trouve des classements des pays triés en quatre catégories « prix moyen journalier pour le voyageur » et nous, nous visions les catégories 3 et 4. On élimine déjà bon nombre de pays (Japon, USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande etc).

Ensuite, il faut pouvoir limiter le nombre de liaisons aériennes, d’une part pour limiter le budget mais également pour garder une plus grande liberté. Pour rappel les billets d’avion type « tour du monde », nous permettent de changer une fois la date de chaque vol (gratuitement selon les disponibilités), mais ne nous permettent pas de changer les destinations. Plus il y aura de vols, plus l’itinéraire sera figé et contraint par ces étapes obligatoires. De plus, selon l’alliance des compagnies aériennes choisie, certains continents sont plus ou moins bien desservis, et les prix varient en conséquence. Du coup, assez compliqué de passer par l’Afrique, mis à part l’Afrique du Sud, on élimine donc l’Afrique de notre liste. Il nous reste maintenant deux groupes de pays dans notre liste initiale, l’Amérique Latine et l’Asie du Sud Est.

L’étape suivante consiste à faire une simulation d’itinéraire pour regarder la compatibilité avec les climats locaux. Tant qu’à faire, pourquoi pas essayer d’éviter les moussons asiatiques ou les hivers en Terre de Feu. Visons le beau temps partout et si l’on ne peut faire tous les pays en meilleure saison, tâchons au moins d’éviter les pires. 
Du coup, on finira par rayer la Patagonie et la Terre de feu, on ajoutera l’Amérique Centrale. Petit conseil, il faut également faire très attention aux vacances locales, fêtes religieuses ou pics saisonniers. Imaginer trouver un hôtel disponible durant la semaine sainte au Yucatán, c’est un peu comme trouver un kebab un midi de Ramadan au Qatar, vous n’y arriverez pas.  

Enfin, il faut également faire des « concessions »  pour réaliser ses rêves, nous ajouterons donc les Galápagos et la Polynésie Française. Voilà l’itinéraire global se concrétise.
 
Nous commencerons à Mexico pour traverser l’Amérique Centrale. Les pays sont tellement petits qu’il n’y a pas cinquante itinéraires pour rejoindre Panama. Nous avions planifié 3 mois et nous avons respecté nos prévisions.
Entre Quito Équateur et Santiago du Chili, nous souhaitions suivre à peu près les Andes, avec une excursion dans la jungle (que nous ferons finalement en Équateur), et un crochet par les Galápagos. Nous gagnerons finalement 12 jours sur les 3 mois initialement prévus grâce à une traversée de la Bolivie plus rapide que prévue. Par conséquent, cela nous aura permis de traverser la Nouvelle-Zélande en 15 jours plutôt que d’y faire un transit de 3 jours.

Nous avons donc poursuivi avec la Polynésie Française dont les étapes étaient prévues à l’avance. Certains pays sont plus ou moins adaptés à une organisation « dernière minute », la Nouvelle-Zélande est adaptée, la Polynésie Française pas du tout.

Après le dernier transit à Melbourne pour rejoindre l’Indonésie, notre dernier vol planifié est à présent le Bangkok Londres du 23 février 2013. En effet, les vols intra-Asie étant très bon marché, nous n’avons pas souhaité les inclure dans les billets tour du monde. Nous sommes donc totalement libres de rayonner où bon nous semble durant ces quatre derniers mois en Asie du Sud-Est.

Actuellement, nous pensons traverser l’Indonésie de Bali à Jakarta, peut-être même plus en passant sur les îles de Sulawesi ou Sumatra ; faire une halte à Singapour puis rejoindre Bangkok pour d’une part aller en Birmanie, et d’autre part faire une boucle Thaïlande, Laos, Cambodge. Cet itinéraire sera notre épine dorsale sur 4,5 mois, peut-être allons-nous nous égarer sur d’autres côtes.

Du coup, à partir de ce schéma global et brouillon, nous définissons le véritable itinéraire au fur et à mesure. D’abord, étude des recommandations d’itinéraire des guides touristiques. Cela donne au moins la liste des sites « incontournables » et aussi une fourchette de temps. Ensuite, nous croisons parfois d’autres voyageurs qui peuvent nous influencer.
Finalement, lorsque l’on arrive sur un lieu donné, on ne sait jamais combien de jours nous allons rester. Parfois une seule nuit si on est en transit (très rare, on essaie d’éviter mais ça arrive parfois). Généralement de deux à quatre jours, en fonction de la richesse touristique environnante et des possibilités de transport. « Tant que l’on ne s’ennuie pas, on reste » pourrait être notre devise ;). Lorsque l’on voyage longtemps, il faut trouver le rythme qui convient à chacun. On ne peut pas se permettre de faire des déplacements ou des activités tous les jours, on ne tiendrait pas un mois. Parfois, on se dit que l’on resterait bien plus longtemps alors on étend d’un jour ou deux et on se dit qu’il reste encore tant de choses à découvrir.

dimanche 28 octobre 2012

Bali, l'île aux multiples facettes

236ième jour de voyage et nous débutons notre périple en Asie par la magnifique Bali.

 
Difficile d'être mieux accueilli, dans un si petit endroit qui révèle une si grande variété de décors.


Des rizières aux plages de sable blanc,


De ses lacs au pied des volcans,


On y trouve un grand nombre de temples où les touristes côtoient les croyants.


Temples sur les falaises côtières ou au plus près du volcan.


Bali est également riche de musiques et de danses.


Avec ses danseuses impeccablement apprêtées et très sensuelles.


Ajoutez à cela les rires des enfants qui accourent dans l'eau dès la sortie de l'école.


Cela donne un bon aperçu des multiples facettes d'un pays vraiment différent et pourtant si facilement accessible à tous.


 PS Très Beau Premier Anniversaire à la petite Albane...

mardi 23 octobre 2012

Logistique Tour Du Monde -1-, les guides de voyage

Lors de nos correspondances par emails, on nous pose souvent des questions sur notre organisation. Comment faites-vous pour circuler, dans quel type d’hôtel passez-vous vos nuits, comment faites-vous pour gérer les multiples devises etc ? Il est vrai que via notre blog, vous pouvez apprécier quelques images agrémentées d’un soupçon de commentaires donc aujourd’hui, nous changeons de concept pour vous faire découvrir l'envers du décor, un peu de notre logistique. Dans le désordre, voici quelques catégories ou thèmes pour lesquels nous pouvons vous décrire notre feuille de route, nos façons de faire. 



Aujourd'hui, numéro 1 du nouveau concept l'envers du décor,

Logistique Tour Du Monde -1-, les guides de voyage.


Voyager léger et longtemps, il est hors de question d’acheter un guide papier par pays, nous avons donc trouvé la combine avec un guide multi-pays, en anglais seulement. Nous avions un guide « Foot Print » qui regroupait les pays d’Amérique Centrale, un autre pour ceux d’Amérique du Sud, deux guides que nous avons laissés en chemin. Nous avons maintenant un « Lonely Planet » Asie du Sud-Est qui est assez imposant vu qu’il dépasse les mille pages. 

Ensuite, du temps de Kim Dotcom donc déjà un peu vieux, nous avions récupéré l’ensemble des versions électroniques des « Lonely Planet », 33 guides pays que nous consultons à loisir sur l’« ipod touch » ou sur la tablette (ASUS TF700) pour croiser les infos. Il faut savoir qu’une version électronique officielle coûte environ 15€. Nous avons essayé pour celui de Nouvelle-Zélande qui venait de sortir et grosse déception, il s’agit d’un bouquin scanné, aucun lien hypertexte, pas même pour passer de la table des matières ou de l’index vers le contenu, c’est du vol. Bref, il semblerait que des futures versions, actuellement disponible pour certaines villes, intègrent une interface et une navigation efficace en intégrant notamment la fonction GPS. 

Enfin, il nous arrive de tomber sur des guides d’occasion, des vieux « guide du routard », nous venons par exemple d’acquérir une version 2009 de Bali Lombok, une 2010 de Thailande, et même une version 2011 de Cambodge Laos. 

Avec cette artillerie, combinaison de différents guides, sous différents formats, nous ne devrions louper aucun site :-). 

Morale de l’histoire, si tu prends un routard, tu es sûr de te retrouver chez des français, avec des français qui te conseilleront des restos français. Bref, ça va deux minutes mais il ne faut pas pousser. Le « foot print » va à l’essentiel, il est efficace mais manque peut-être de parti pris. Le Lonely Planet enfin, on aime particulièrement les chapitres « recommandations d’itinéraires ». Il faut cependant être très prudent avec leurs recommandations d’hébergement « premiers prix » qui nous ont coûté quelques mauvaises surprises.

samedi 13 octobre 2012

Australie Aussie ! Melbourne city

Nous passons par le pays du magicien d’Oz, des koalas et des kangourous. Mais à Melbourne, voici ceux que nous avons pu voir… kangourous boxeurs et cowboy koalas.


Il y a également des constructions très étranges, immeubles sans fenêtre.


Buildings bariolés.


Cube de fer à la Picasso.


Constructions style art moderne.


Ou alors style vintage.


Aux pieds de ces constructions décalées, les australiens sont d’un classicisme déconcertant. 


Les hautes cimes des buildings font tourner la tête.


Et nous sommes tombés sous le charme de leurs tramways.


Tout particulièrement de la communication associée,  message on ne peut plus clair.


Destiné à tous les ethnies de notre petite planète.


Melbourne, une très belle ville ultra-cosmopolite.

samedi 6 octobre 2012

Polynésie Française : archipel des Tuamotu

Nos deux dernières escapades polynésiennes furent les îles de Rangiroa et de Fakarava dans l'archipel des Tuamotu.


A la différence des îles de l'archipel de la Société, nous sommes en présence d'atolls. Vu d'avion, cela donne ceci:


Toutes petites bandes de terre, et de corail, qui protègent le lagon face à l'océan.


Rangiroa, deuxième plus grand atoll du monde par la superficie de son lagon, est tout comme Fakarava, mondialement reconnu pour sa faune sous-marine exceptionnelle et nous en avons bien profité lors de cinq plongées.


Nous avons vu du très gros avec beaucoup de Napoléons pouvant atteindre 2 mètres (ci-dessus), des requins gris de 2,5 mètres, des grands dauphins (tursiops truncatus), 3 mètres, 300 kg, avec qui nous avons pu danser (ci-dessous un requin à pointes noires et un requin dormeur).


Nous nous sommes également perdus au milieu de bancs de poissons comme avec des barracudas, des chirurgiens, des carangues ou des thons puis des centaines de petits poissons colorés comme des perroquets, demoiselles, papillons, trompettes, flutes, nasons etc.


De très très bons moments que nous avons partagés avec Caro et Jo, Montois de Belgique à qui nous dédions ce post.


Nous avons également savouré les décors extérieurs avec de belles plages de sable rose. Des eaux chaudes et transparentes.


Une pensée amicale à Hugo et Joachim de la pension Havaiki, admirez cette magnifique vue de notre bungalow.


Avec sa petite plage privée.


De quoi nous ravir jusqu'aux couchers de soleil.


Nous laissons presque tristement ce petit coin de paradis derrière nous, la Polynésie est vraiment si charmante. Heureusement, nous continuons notre route pour trouver d'autres régions qui nous feront ressentir ces sentiments féériques.


Encore des étoiles plein les yeux...

lundi 1 octobre 2012

Polynésie Française, les îles sous le vent

Après Tahiti et Moorea qui font partie des îles du vent, nous avons pu découvrir quelques perles des îles sous le vent dont Huahine, Raiatea et Bora Bora, toujours dans l'archipel de la Société.

 
Nous vous proposons un petit florilège photographique, avec d'abord quelques vues aériennes. Voici un aperçu de Huahine:


Un autre de Bora Bora:


Vous pouvez également comparer la couleur des lagons, avec la première photo d'en-tête, avec nos deux têtes, qui a été prise sur Huahine. La photo ci-dessous, provenant de Raiatea :


Ou celle qui suit, de Bora Bora :


Avouez que le choix est difficile. Nous avons également tenté de comparer les palmiers, avec tout d'abord une vache qui se prélasse à Huahine, suivie d'un cocotier de Raiatea puis la plage de notre hôtel à Bora.


Encore dur dur de faire un choix. Donc pour départager ces trois petits îlots de paradis, voici la jungle de Huahine.


La tâche ardue qui consiste à rejoindre son voilier en kayak sur Raiatea.


ou enfin l'accueil coloré lorsque l'on prend la navette de l'aéroport pour rejoindre l'île de Bora Bora.


Tout n'est que vues d'artiste, vous pouvez donc faire votre choix.


Nous vous laissons ainsi car nous partons pour un nouvel archipel, celui des Tuamotu.


(To be continued...)