samedi 22 septembre 2012

As-tu déjà fait des ronds dans l’eau avec une baleine à bosse?

Jusqu’à présent dans ce voyage, les photos parlaient d’elles-mêmes, nous n’avions qu’à y ajouter un soupçon de commentaires pour vous raconter nos petites histoires. Cette fois-ci, nous devons transformer ces petits commentaires en récit afin de vous faire vivre une aventure unique pour laquelle les photos sont fades par rapport à l’intensité du moment vécu.


Plantons le décor ; imaginez un animal de 7 mètres, environ 5 tonnes , très curieux et qui cherche à s’approcher des petits trucs bizarres et colorés qui nagent au-dessus de lui (nous). Il s’agit du bébé baleineau de 1 an. Ensuite, imaginez la mère, plus d’une quinzaine de mètres et estimée à 30 tonnes, il faut savoir que la mère n’est jamais très loin de son petit, et donc de nous. Je rappelle pour ceux qui ont des difficultés d’échelle, que l’homme moyen que je suis approche les 0,08 tonnes du haut de mon petit mètres quatre-vingts et pour des raisons d’éthique, je ne vous dévoilerai pas le poids plume de Caro.


Ensuite, il semblerait qu’il n’existe que deux endroits sur notre petite planète où l’on puisse nager avec ces baleines à bosses et grâce à une chance inouïe, nous sommes sur l’un d’eux (Merci à Laurence Kei qui est la chance inouïe, Jérôme et Arnaud les organisateurs). Nous voilà donc à l’eau, armés de notre masque, tuba et palmes fluorescents.
Voici donc les plongeurs...


"téméraires" pourrait-on dire...


Le baleineau est très curieux, il respire toutes les 5 minutes et ne va pas très profond, à peine 200 mètres. Il ne tourne jamais le dos et préfère se tortiller dans tous les sens pour toujours te garder dans son champ de vision. Franchement, tu ne fais pas le malin quand un œil de la taille d’un pamplemousse te fixe. Ensuite, toujours en se tortillant, il plonge à la verticale, passe sous toi pour t’ausculter à nouveau au passage. Puis sous le baleineau, une forme sombre se dessine dans les profondeurs. Ce qui au début paraît une tâche bleu nuit lointaine se transforme en locomotive noire, que dis-je, en train car on ne devine pas la fin des wagons et le train grossit, grossit, de quoi t’en faire oublier de respirer. Merde, suis-je au mauvais endroit ? Finalement, avec la grâce d’une danseuse (de 30 tonnes svp), très lentement, la mère avance sous le baleineau qui la survole et ils remontent à la surface à quelques mètres de toi pour ainsi respirer. Je ne peux que vous dire que cela procure un sentiment mélange de peur, d’humilité et de respect face à cette nature titanesque et pourtant si délicate. 



Pour plus d'information sur les baleines à bosses, je vous invite à suivre le lien wikipédia ICI. Et si vous voulez les voir danser sur les Arctics Monkeys, original, c'est PAR Là.

vendredi 21 septembre 2012

Polynésie Française, bienvenue à Moorea

Après l'hiver en Nouvelle-Zélande, nous avions besoin de chaleur. Nous avons trouvé notre bonheur en Polynésie. Juste une halte à Tahiti, puis nous voici sur la très belle île de Moorea, jugez vous-même.


Nous sommes dans une pension familiale, avec sa petite plage privée.


Tout près des maisons sur pilotis du Hilton que nous apercevons  ici.


Les raies font également parti de la carte postale.


Vue du belvédère de la montagne magique, on apprécie mieux des couleurs.


Un vrai aquarium naturel où les requins à pointes noires foisonnent.


Et où les raies ne sont pas timides.



mardi 18 septembre 2012

Nouvelle-Zélande, la mer, la montagne et les arcs-en-ciel (2/2)

Acte 2 – L’île du Nord


Nous pensions avoir fait un choix original de camping-car. Puis au moment de prendre le ferry pour passer de l’île du Sud à l’île du Nord, notre originalité a été reléguée très très loin.


En remontant de Wellington vers Auckland, nous avons complété notre connaissance du monde volcanique, ici le Mont Taranaki.


Toujours beaucoup de verdure.


Puis la pluie s’est longuement invitée. Faisons une petite sieste.


Le danger nous guettait. En effet, les zones thermales font très peur ici.


Nous avons été victimes d’hallucinations volcaniques dans le parc du Wai O Taupo avec la palette de l’artiste mélange de soufre, silice, oxyde de fer, carbone, et manganèse.


Avec également des ruisseaux d’arsenic.


La végétation non moins prise de folie des couleurs.


Il semblerait qu’il n’y ait pas de poisson dans ces eaux troubles.


Cela se comprend lorsque l’on voit la couleur « naturelle » de la bien nommée piscine du diable.


Encore une fois, nous avons survécu pour atteindre la belle côte nord.


Où nous avons vu le Mont Saint Michel local.


Puis l’Etretat néo-zélandais.


Les 4000 kilomètres à bord de notre camping-car auront été une succession de très belles découvertes.

vendredi 14 septembre 2012

Nouvelle-Zélande, la mer, la montagne et les arcs-en-ciel (1/2)

Acte 1 – L’île du sud

Après plus de 10 000 km en bus entre Mexico et Santiago, il nous fallait changer de moyen de transport, nous avons opté pour un petit camping-car.


Grâce à notre palais roulant, nous arpentons les belles routes de Nouvelle-Zélande et nous passons de la montagne,



A la mer,



Des prairies moutonneuses (cherchez le mouton noir, je vous dis qu'il y en a un et un seul),


Aux plages de sable fin,


Mais attention, ici c’est l’hiver, on peut trouver de la neige


De belles pluies dans les fjords,


 Ou des tempêtes provenant du Pacifique,


Pouvez-vous deviner le sens du vent ?


Plus facile encore :


Bref, une multitude de paysages fantastiques, d’une variété extraordinaire, réunis sur une petite île du Pacifique Sud, un vrai régal.


On ne peut qu'être sous le charme.